COP27: Take power over climate finance from financial corporations - strict regulation is needed to save the planet
Civil society groups come out against corporate capture and negligence on climate finance at climate summits and at the UNFCCC.
Today, 89 civil society organisations from across the globe launched an attack on the way global climate talks have dealt with finance. Financial corporations have been allowed/given the mandate to take charge of developments - a formula developed at COP26 in Glasgow which has shown its deep flaws in recent months with UN convened initiatives led by the financial industry refusing to live up to commitments.
Today, 89 civil society organisations from across the globe launched an attack on the way global climate talks have dealt with finance. Financial corporations have been allowed/given the mandate to take charge of developments - a formula developed at COP26 in Glasgow which has shown its deep flaws in recent months with UN convened initiatives led by the financial industry refusing to live up to commitments.
The statement also condemns the failure of rich countries to provide adequate climate finance for a green transition and refusal to countenance demands from the global south for reparations. There are many ways to do climate reparations for the countries in the global North to repair the harms they caused to the planet and people in the global South and the first step is to stop the harm. Giving more power to financial corporations multiplies the harm instead of discontinuing.
According to the statement, we cannot “save the planet from disastrous climate change without tackling financial markets. As long as trillions of dollars go unhindered to fund yet more fossil fuels and deforestation, it will not be possible to halt climate change or enable communities to adapt.” But while the Paris Agreement included important progress on the need to change global “financial flows”, climate summits have not led to any serious proposals that would change financial markets. Instead, power has been handed over to the very financial corporations that provide most funding for fossil fuel projects across the globe.
Any move in the opposite direction would have to start with limiting the power of the so-called Glasgow Financial Alliance for Net Zero. They must be ‘dethroned’, removed from the key position the industry-led coalition enjoys today. But as it stands, COP27 is set to continue along the wrong track.
Gonzálo Berrón, Associate at Transnational Institute said:
- This capture of climate governance by private finance was only possible due to the exponential growth of multistakeholderism within the UN system. The result is that a crucial part of the climate governance policies are developed in board rooms in Wall Street or in the City of London".
Kenneth Haar, a researcher from Corporate Europe Observatory said:
- At the COP level, the whole initiative on transforming financial markets to support the transition, has been handed over to the very financial corporations that top the list of fossil fuel funding. That is a dead end, and we see that very clearly these days. It leads to greenwashing, inertia and to a power grab of big bankers.
-- The promise of the Paris Agreement was to introduce reforms of how financial markets work. Instead, what we see is the dominant players on financial markets take charge of the UNFCCC. We need to see bold reforms, and some of the metrics are clear: investments in new fossil fuel infrastructure or exploration must be banned immediately.
Dorothy Guerrero from Global Justice Now said:
While the climate crisis is deepening and households are falling into poverty, inflation and soaring energy bills, financial corporations and insurance investors are making huge bucks on their profiteering. This must stop and in the forthcoming climate talks, governments should say the financial markets are not our masters and end their powerful role.
For more information, please contact
Kenneth Haar (Corporate Europe Observatory), kenneth.haar@corporateeurope.org, tlph. +45-23600631
Denis Burke (Transnational Institute), d.burke@tni.org, tlph +31 6 22 12 39 08
Daniel Willis (Global Justice Now), daniel.willis@globaljustice.org.uk, +447595054391
Notes for the editor
* The statement is available in 4 languages:
English, German, Spanish and French.
* The conflict-of-interest framework mentioned in the statement has been demanded by civil society organisations for years. It is described in more detail in a joint submission to a UNFCCC consultation in August.
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Version française (en cours) :
COP27 : Reprendre aux sociétés financières le pouvoir sur le financement du climat - une réglementation stricte est nécessaire pour sauver la planète
Des groupes de la société civile s'élèvent contre la mainmise des entreprises et la négligence en matière de financement du climat lors de la CCNUCC/COP.
Aujourd'hui, 89 organisations de la société civile du monde entier lancent une bataille contre la façon dont les négociations mondiales sur le climat abordent la question des finances. Les sociétés financières ont été autorisées à prendre en charge les développements - une formule élaborée lors de la COP26 qui a montré ses profondes failles au cours des derniers mois, les initiatives organisées par l'ONU et dirigées par l'industrie financière refusant de respecter les engagements pris. De plus, les pays riches ne sont pas à la hauteur du financement, même faible et insuffisant, d'une transition verte, et n'acceptent pas non plus le besoin évident de réparations.
Selon la déclaration, nous ne pouvons pas "sauver la planète d'un changement climatique désastreux sans nous attaquer aux marchés financiers. Tant que des milliers de milliards de dollars iront sans entrave financer encore plus de combustibles fossiles et de déforestation, il ne sera pas possible d'arrêter le changement climatique ou de permettre aux communautés de s'adapter." Mais si l'Accord de Paris comportait des avancées importantes sur la nécessité de modifier les "flux financiers" mondiaux, les sommets sur le climat n'ont débouché sur aucune proposition sérieuse susceptible de modifier les marchés financiers. Au lieu de cela, le pouvoir a été transféré aux sociétés financières qui financent le plus les projets de combustibles fossiles dans le monde.
Pour aller dans la direction opposée, il faudrait commencer par limiter le pouvoir de la soi-disant Glasgow Financial Alliance for Net Zero. Elle doit être " détrônée ", retirée de la position clé dont jouit aujourd'hui la coalition dirigée par l'industrie. Mais en l'état actuel des choses, la COP27 va continuer sur la mauvaise voie.
Gonzálo Berrón, associé au Transnational Institute, a déclaré :
Cette capture de la gouvernance climatique par la finance privée n'a été possible que grâce à la croissance exponentielle du multipartenariat au sein du système des Nations unies. Le résultat est qu'une partie cruciale des politiques de gouvernance climatique est élaborée dans les salles de conseil de Wall Street ou de la City de Londres".
Kenneth Haar de Corporate Europe Observatory a déclaré :
- Au niveau de la COP, toute l'initiative visant à transformer les marchés financiers pour soutenir la transition a été confiée aux mêmes sociétés financières qui sont en tête de liste pour le financement des combustibles fossiles. C'est une impasse, et nous le voyons très clairement ces jours-ci. Cela conduit à l'écoblanchiment, à l'inertie et à une prise de pouvoir des grands banquiers.
- La promesse de l'Accord de Paris était d'introduire des réformes dans le fonctionnement des marchés financiers. Au lieu de cela, ce que nous voyons, c'est que les acteurs dominants des marchés financiers prennent en charge la CCNUCC. Nous avons besoin de voir des réformes audacieuses, et certains paramètres sont clairs : les investissements dans de nouvelles infrastructures ou explorations de combustibles fossiles doivent être interdits immédiatement.
Dorothy Guerrero de Global Justice Now a déclaré :
- Alors que la crise climatique s'aggrave et que les ménages sombrent dans la pauvreté, l'inflation et la flambée des factures d'énergie, les sociétés financières et les investisseurs en assurance font d'énormes profits. Cela doit cesser et lors des prochaines négociations sur le climat, les gouvernements devraient dire que les marchés financiers ne sont pas nos maîtres et mettre fin à leur rôle puissant.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter
Kenneth Haar (Corporate Europe Observatory), kenneth.haar@corporateeurope.org, tlph. +45-23600631
Denis Burke (Transnational Institute), d.burke@tni.org, tlph +31 6 22 12 39 08
Daniel Willis (Global Justice Now), daniel.willis@globaljustice.org.uk, +447595054391
Notes pour les redactions
La déclaration est disponible en quatre langues :