Un tiers des commissaires (9 sur 26) dont le mandat s’est achevé en 2014 ont poussé une « porte tournante » et exercent aujourd’hui des rôles au sein d’entreprises ou d’autres organisations reliées aux grandes entreprises, faisant craindre une relation malsaine entre l’organe exécutif de l’Union européenne et les intérêts privés. Selon nous, au moins huit activités exercées par quatre anciens commissaires illustrent le phénomène des portes tournantes et n’auraient en aucun cas dû être autorisées, au vu du risque possible de conflits d’intérêts.